jeudi 22 novembre 2018

LA CONFRÉRIE DE LA DAGUE NOIRE 14 : L'AMANT SAUVAGE de J.R. Ward


4ème de couverture :
"Plus rien n'est comme avant pour la Confrérie. La Société des éradiqueurs est plus puissante que jamais, mettant à profit les faiblesses humaines pour acquérir toujours davantage de moyens, d'armes et de pouvoir. Alors que la Confrérie s'apprête à les affronter, la bataille a déjà commencé pour l'un des frères.
Rhage a échappé de peu à la mort, et le sentiment d'insécurité qui l'envahit depuis le terrifie. À l'instant même où il a le plus besoin d'elle, Mary semble s'éloigner, accaparée par sa propre quête, et la seule chose qui pourrait bien les réunir à nouveau va mettre leur monde sens dessus dessous..."

Alors, doc, verdict ?
Avec sa nouvelle manie de revenir sur les anciens couples, J.R. Ward frôle souvent la correctionnelle, quand elle ne s'y vautre pas lamentablement. Apparemment, l'autrice a décidé de consacrer certains volumes à ces come-back.
Heureusement, et contrairement au retour désastreux de Kolher et Beth, cette fois, on a plaisir à lire ces retrouvailles. Normal, au vu de la popularité de Rhage et Mary (mes amoureux préférés à moi aussi).

C'est étrange, car tous ces come-back tournent autour de la difficulté de fonder une famille, condition sine qua non pour obtenir une relation pérenne.
Quand on sait que les vampires vivent plusieurs siècles, qu'un vampire "uni" est censé l'être à vie, que les grossesses vampires résultent de "chaleurs" tous les 10 ans, il y a de quoi s'inquiéter en voyant la fragilité de ces couples. Les retrouver à la limite de la rupture au bout de 2 ou 3 ans de relation casse complètement le mythe de l'amour éternel.

Ici encore, le besoin d'avoir un enfant pousse les membres de ce couple adorable (et stérile) à s'éloigner l'un de l'autre. Rhage est un hyper sensible, très immature au bord du précipice, Mary est submergée par son boulot au refuge et la misère qu'elle y côtoie.
J'ai aimé qu'on montre son désir d'adoption sans forcément le teinter d'angélisme béat. Elle songeait déjà à cette option, alors que la mère de Bitty était vivante. L'adoption est un peu trop "facile", d'ailleurs, le personnage de Bitty est trop lisse.

Autre chose d'appréciable, alors que les derniers tomes forçaient sur les scènes de sexe, sans forcément proposer de matière à côté, dans celui-ci, l'équilibre est respecté. Il y a de l'érotisme, sans que ce ne soit le propos principal. Logique, puisqu'on a déjà vécu les débuts passionnés de ce couple. Cela permet de développer d'autres intrigues et d'y mêler plus d'action.

J'ai aussi goûté au petit jeu ambigu d'Ahssaut (Asshauht, Assauh, l'autre, là !) avec Affhres (Ahfre ? putaaain !), qui apporte du piment et un côté plus vénéneux à ce tome consacré à la famille.

Enfin, on rencontre Jo, humaine fouineuse (qui partage des liens du sang avec... tadaaaam !) et probable future vedette d'un prochain volume. Avec qui la mettra-t-on à la colle, c'est le gros du suspense. Pourquoi pas l'un des salopards (la bande de Xcor) quand on aura un peu mieux creusé leur personnalité.

Bref, un tome agréable, dont on peut trouver la suite directe (l'adoption de Bitty et l'introduction de son oncle) dans les tomes 2 et 3 de la série dérivée L'héritage de la dague noire.

Verdict : Pas transcendant mais sympa

MILADY
680 pages

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