samedi 12 janvier 2019

Qui a écrit XXL sur mes fringues, bordel ? Quand l'assassin était dans la cuisine, avec un chandelier.

Tess Holliday, modèle plus-size

J'avoue, le thème de cet article me trotte dans la tête depuis quelques semaines. À une période où il fait bon prendre de bonnes résolutions, j'ai décidé d'arrêter mon choix sur celle-ci. Cesser de suspendre ma vie à une hypothétique perte de poids.

Mettons immédiatement les choses au clair et en chiffres. Je fais un 44, je mesure moins qu'un nain de jardin, donc oui, je suis grosse. Obèse, même, si on s'en tient aux normes de l'IMC. Pas genre vaguement ronde comme les mannequins plus-size qui te font passer un 40 fillette pour de l'obésité morbide. Et non, je n'aime pas être grosse. Je ne me plais pas dans ce corps qui me fait grave chier. Entre certains bouts de moi qui ne rentrent pas dans des vêtements standards, et ce corps qui décide de me lâcher quand je désire sincèrement le bouger, je ne trouve aucune satisfaction à peser autant qu'un piano à queue.

Attention, hein ? Ne faites pas de cet auto fat-shaming, une généralisation. Je n'irais jamais reprocher à une femme d'être en surpoids. C'est son corps, son vécu, ses blessures ou ses joies, elle en est l'unique propriétaire.

Un peu d'histoire...
C'est à l'entrée dans l'adolescence que j'ai pris conscience qu'une fille DEVAIT avoir des complexes. Sans quoi, ce n'était pas une fille, juste un blob à qui on aurait collé une tresse. Je dois cette grandiose découverte à ma meilleure amie de l'époque ; hyper sportive, hyper canon, et hyper dans la comparaison de nos cuisses (Laure, si tu me lis, je t'embrasse) et à ma mère qui a mal vécu les 10kg de sa grossesse (M'am, je t'aime aussi !). Par conséquent, j'avais l'obligation légale de me construire sur l'idée qu'une femme se réduisait à un corps craignant de grossir.
J'ai donc fait tout ce qu'on attendait d'une gamine qui s'en battait les couettes avant LA révélation. J'ai grossi, et suis devenue un peu rondouillette. J'étais pourtant sportive depuis l'enfance, sans pour autant avoir acquis les muscles de Mauresmo ou la grâce de Pietragalla (la nature, cette garce taille zéro qui fait un doigt d'honneur permanent).

Adulte, mon job a rectifié le tir. En deux mois, j'ai viré mes années "petit boudin" et me suis réincarnée en pro du triathlon. Je ne bouffais rien le matin (footing après corn-flakes du matin = chagrin), léger le midi (vade retro pâtisserie et fromage) et pas mieux le soir. Le week-end, je ne me privais de rien (dans des proportions raisonnables) puisque je glissais un footing entre les repas. En semaine, j'avais même mes petites victoires en faisant un peu d'anorexie le temps d'un ou deux repas. À ce régime que n'importe quel nutritionniste trouverait débile mais qui est LA SEULE solution chez moi pour perdre du poids, j'ai donc fini par frôler le 36 (il n'y avait plus de jupe à cette taille - véridique). Bref, j'étais à l'aise avec mon corps, au taquet professionnellement, jusqu'à la rencontre avec l'homme qui allait devenir ma moitié de pizza. Car mettez deux gourmands ensembles et vous obtenez une catastrophe calorique.

Des années de mariage, certains "accidents de la vie" et un boulot chronophage ont sonné le glas de mes activités sportives intenses. Trente kilos gagnés plus tard, j'ai enfin arrêté de croire au côté provisoire de la situation. Puisque je ne peux pas les cacher, ces foutus kilos, il est donc temps de les assumer. S'ils disparaissent un jour, ce serait mieux, ne nous leurrons pas. En attendant, il est indispensable que je les vive sans souffrir.

Les conséquences du surpoids.
Que la grosse qui n'a jamais couiné pour monter deux étages me jette sa dernière part de tarte. Car oui, avant, je les grimpais deux par deux, ces marches. Aujourd'hui, je préviens le service de réanimation avant de les monter.
Je crois que c'est le pire pour quelqu'un d'actif et de sportif. Voir son corps refuser d'accomplir certains actes, comme un simple footing (mal de bide assuré et plus si affinités). Les articulations aussi en prennent un coup. Genoux, chevilles, voute plantaire, dos, même le sommeil trinque (on ronfle on se sent engoncée quand on dort sur le côté). Une fois fragilisé, le corps se flingue au premier coup de stress. Et ça reporte d'autant la reprise d'une activité sportive. Un véritable cercle infernal.
Je n'évoquerai pas l'hypertension, le risque cardio-vasculaire ou diabétique. Une épée de Damoclès que je préfère pousser sous un tapis. Après-tout, demain, je peux être percutée par un bus. Ne parlons pas des difficultés à se mouvoir dans le couloir d'un bus touristique, passer les tourniquets du métro, etc.
Et en cas d'attaque zombie, je sais déjà que je serai la première à mourir à défaut de courir.


Moralement, comment ça se passe ?
Tout d'abord, j'en ai marre de cette bienveillance mielleuse des gens minces. Ras-le-bol de ceux qui s'improvisent coach et affirment ne vouloir que mon bien en m'incitant à faire du sport ou à faire gaffe à ce que je mange. Pour leur information, je fais de la natation une à deux fois par semaine. Et j'ai beau ressembler à un cachalot, tous ceux qui s'attendaient à ce que je nage comme une enclume en ont été pour leurs frais. Mon surnom, c'est encore le hors-bord. Je pratique la marche quotidienne aussi. Alors oui, sinon, je bouffe. Mais j'ai envie de hurler à la face de ceux qui tiennent coûte que coûte à faire le compliment qui tue "pourtant, tu as un joli visage" (quel gâchis !), de ceux qui partagent un avis non sollicité sur ma personne "Dis-donc, tu as grossi, toi", de tous ceux que je soupçonne de juger mon physique non par sollicitude mais pour se rassurer à cause de leur propre vie de merde.

Et je fais une overdose des articles body-shaming sur la cellulite des actrices, ou leurs variations pondérales. Que dire aussi de ces pubs pour perdre du poids ou faire de l'exercice qui envahissent nos écrans actuellement ? Saison oblige, la société veut que le gras de Noël disparaisse. Pas moi. Si je veux maigrir, c'est pour moi, pas pour faire plaisir aux autres. Que l'autre me réduise à mon corps ne mérite pas que je m'intéresse à ce qu'il a à dire. Dois-je être jalouse de ces dindes incultes qui meublent la téléréalité ? Ces nouvelles idoles au physique spectaculaire et à la connerie interstellaire ? C'est ça, l'exemple que je dois suivre pour être admirée ? Ai-je seulement besoin d'être admirée par des inconnus ? Non.

Bien-sûr, comme toutes les grosses, j'ai besoin de me référer à des modèles positifs. Car même si j'ai une conscience aiguë de ma personne, et une self-estime suffisante pour avancer dans la vie, ça fait du bien de savoir que "curvy" n'est pas forcément synonyme d'imbaisable. Toutefois, pour une Ashley Graham, ou une Tara Lynn, combien d'anonymes au visage trop banal pour faire oublier un corps trop rond ?

Ashley Graham et Tara Lynn, modèles plus-size

À propos de la mode.
Bon, il y a un truc dans la mode qui me gonfle profondément. Là, je m'adresse aux designers, aux tailleurs, aux industriels qui aimeraient accroître leurs profits avec cette clientèle juteuse.
Hé, les gars, si vous voulez qu'on consomme comme de bons petits soldats, commencez par adapter vos produits à nos corps !
Quand on est "normale" mais petite, c'est déjà pénible de devoir jongler avec du prêt-à-porter mal ajusté (manches ou pantalons trop longs, ceinture qui baille), alors quand on est grosse, ça devient un véritable Enfer.
Entre les couleurs et les motifs ringards des fringues "grandes tailles" qui nous font prendre 30 ans et autant de kilos, les coupes censées masquer les bourrelés mais qui nous font ressembler à des yourtes, ou celles qui gardent certains standards morphologiquement inadaptés (manches étroites sur buste XXL, pantalon dont les jambes s'allongent quand on prend la taille au-dessus), les prix qui augmentent de 25% entre les tailles 38/40 et 42/44, vous rendez notre parcours encore plus désagréable, et nous obligez à aller trouver bonheur sur le net. C'est con, hein ?

J'entends déjà d'ici les moqueurs "T'as qu'à maigrir, grosse vache !" à qui il serait si facile de répondre "Es-tu concerné.e par cet article, ma couille ? Non ? Alors va jouer sur l'autoroute".

Aujourd'hui.
J'ai pris le parti d'être réaliste, même si dans l’absolu, ne m'étant pas vu grossir (je ne me pèse jamais, ce sont mes fringues qui me dénoncent), je me crois toujours plus fine que je ne suis. Cet hiver, après une prise de conscience cosmétique (vive le bio végan), j'ai enfin vidé ma penderie et donné ces vêtements trop petits qui me renvoyaient mon échec à la figure. Bon débarras. Vive la liberté.
C'est aussi l'occasion de me reconstituer une garde-robe, avec des choses qui me font envie, sans réfléchir à ce qu'une grosse devrait porter.

J'ai croisé la route d'un blog sur la pensée positive chez les plus-size. Ça a été une prise de conscience salutaire. Comment mieux vivre sa grossitude si on ne fait pas le deuil d'un passé de mince ? Et pourquoi se conformer à ce que la société attend d'une grosse, alors qu'elle a peut-être envie de porter du court, du coloré, du près du corps ? Pourquoi devrait-on se plier aux diktats d'une société qui n'a aucune bienveillance à notre égard ? Que lui doit-on ? Et pourquoi devrait-on s'interdire des vêtements qui nous plaisent, alors qu'on les autorise sur les autres ?
Le style, ce n'est pas l'apanage d'une Cordula avec sa haine des leggings et des tissus à motifs sur les grosses (venant d'une femme qui ne jure que par la banane, redevenue tendance à cause de certains couturiers... voilà, quoi).


Inciter à se tourner vers du flou, du sombre ou du sobre, ça donne aussi envie de dire merde. J'ai donc décidé d'arrêter de planquer mon corps dans des trucs qui ne me rendaient pas heureuse. Fini le bootcut (moi, c'est le 7/8ème fuselé type slim ou boy-friend qui me botte), moins d'abus du pull noir col V ou des talons tellement hauts que le trajet entre mes orteils et mon talon c'est l'équivalent de la route vers l'Everest, et le fluide ne masquera plus mes formes coûte que coûte.
Oui, j'ai des mollets de veau marin, des bras de culturiste, un Q 16/9ème et un décolleté (ah non, le décolleté est presque normal, ce con !). C'est ainsi, et même mince, j'avais déjà ce problème de proportions. Mais j'ai envie de me faire plaisir. En avant pour du blanc, de la botte, du manteau oversize, de la robe pull. Et tant pis si c'est le plus court chemin pour me faire ressembler à un champignon de Paris sous OGM.

Ça, c'est mon dressing hivernal.

Mes boutiques mode, en ligne ou en magasin :
Investir dans de bons basiques et de belles matières ne doit pas empêcher de se faire plaisir. Et pour les petits budgets, en cherchant un peu, en jouant sur les soldes ou les promo, il y a moyen de se créer un dressing correct sans vendre un rein.
Perso, j'ai un style plutôt classique tendance preppy. Et j'ai sélectionné mes préférés sans casser mon PEL. Car oui, on peut dénicher de jolies choses dans des boutiques populaires.
Kiabi, Bonprix, Blanche Porte, Castaluna, Wish (uniquement pour les colliers. Les fringues chinoises taille zéro et à moitié contrefaites, c'est no way !). J'ai même trouvé des bottes mollets larges sur Amazon ! J'ai tenté Yours, mais ils n'ont jamais la taille dans les produits qui m'intéresse. Mais on n'est pas sur un blog de mode. Je n'y connais rien, aussi, j'arrête là l'analyse fashion.


Pour conclure, je n'ai pas de solution miracle, ni trouvé la motivation nécessaire pour me ramener à un poids moins problématique. Je n'ai pas envie que les autres choisissent ce que je dois être, ni ce que je dois porter. 
Bref, je suis grosse, et j'ai décidé d'arrêter de culpabiliser.


lundi 7 janvier 2019

ZOMBILLÉNIUM 4 : LA FILLE DE L'AIR de Arthur de Pins


4ème de couverture :
"Le parc Zombillénium ne s'est jamais aussi bien porté : sa cote de popularité atteint des sommets suite aux réformes démoniaques opérées par Behemoth, qui décide alors de jouer sa propriété au cours d'une compétition bien spéciale... Un sabbat de sorcières ! Gretchen, Aurélien et Von Bloodt ont quant à eux monté un réseau d'évasion clandestin afin d'offrir aux damnés la chance d'une reconversion, loin des neuf cercles de l'Enfer. Des opérations périlleuses, sous le manteau, qui ne font pas du tout les affaires des dirigeants. Déterminés à y mettre un grand coup de balai, ils s'offrent les services d'une redoutable enchanteresse qui donnera du fil à retordre à sa rivale attitrée : Gretchen. Sous terre comme dans les airs, le combat promet d'être épique !"

Alors, doc, verdict ?
Yeaaah ! L'illustration de couverture, c'est un peu l'expression que j'ai arborée en recevant ce volume 4 !

Alors quoi de neuf dans celui-ci ? Pas mal de bouleversements puisqu'on reprend l'histoire 4 ans après avoir laissé nos héros sur un sacré cliffhanger. C'est d'ailleurs le temps qui s'est écoulé entre les deux tomes. Entre-temps, nous avons eu "Zombillénium, le film". Je n'en ai pas parlé ici car il m'a semblé un cran en-deça des bandes dessinées. Les voix françaises jouaient assez faux et le scénario plus ou moins adapté des BD avait défloré la surprise.

Notre petit groupe de personnages a organisé un réseau de passeurs pour faire sortir les zombies du parc grâce à une faille administrative. Mais une nouvelle venue va venir bouleverser cette entreprise.

Je suis toujours épatée par le style épuré des illustrations, et le sens du détail qui tue. Quoi que dans celui-ci, on ait moins souvent une double lecture (trame principale et petits sketchs en arrière plan). Mais il fallait me voir, le nez sur les pages pour réussir à déchiffrer les portes-nom du conseil d'administration démoniaque (fichue myopie).

Ce tome se lit vite (trop vite), laissant croire que le scénario est moins consistant que d'habitude. Il est possible que l'usage récurent de vignettes grand format n'y soit pas étranger. Ça laisse un sentiment de remplissage par le vide. Et pourtant, il y a un sacré boulot derrière ! J'avais déjà eu cette impression avec la Déesse de Nephyla/Even. Et en comparant avec les volumes précédents, on ne peut nier que celui-ci présente une atmosphère moins riche. S'agissant d'un tome à suivre, le fait de ne pas avoir une histoire complète a peut-être joué en sa défaveur.

Même si j'ai préféré les tomes précédents, dire que ce titre a été bâclé serait injuste. La diversité des scènes offre quand-même de la matière à croquer...
Entre les tractations démoniaques, les tentatives d'évasion, l'introduction de nouveaux personnages, les affrontements, les rebondissements se succèdent. Je suis très intriguée par le sabbat de sorcières, dont les enjeux me semblent très obscurs. Qu'y gagneront les sorcières ? Cette question devrait être développée dans le volet suivant.

Bien-sûr, on pourra reprocher un peu moins de scènes humoristiques (c'est là qu'Aton nous manque, quant à Sirius, il fait un peu de figuration), le récit prenant une direction un peu plus mélodramatique. Ce n'est pas déplaisant, bien qu'un peu déstabilisant quand on a été habitué à une comédie macabre. Comme d'autres lecteurs, je n'ai guère compris "l'amnésie" de Gretchen.

Oups, je spoile ! (si tu lis la suite, interdiction de couiner)
Ce qui m'a moins plu, c'est le déséquilibre entre Charlotte (la sorcière en couverture) et Gretchen, et le fait que ce soit la bombe qui puisse l'emporter (dans le cœur d'Aurélien au cours du sabbat). Ça va à l'encontre même de l'esprit de ce freaks show qui privilégie les outsiders. Gageons que ce ne soit qu'une fausse piste...

Bref, encore une fois, Arthur de Pins finit son tome sur un sacré cliffhanger. Mais le traitement un peu trop léger de son histoire risque de rendre les fans encore plus exigeants avec la suite.

Verdict : sympa, mais... à suivre ! (sadique !)

DUPUIS
48 pages

Retrouver la chronique des trois premiers tomes ici

samedi 5 janvier 2019

Happy new year, my dear !



Chers rares lecteurs, 😅
je profite de cette période de transition annuelle pour vous adresser mes meilleurs vœux.
Lisez, visionnez, soyez curieux, enthousiastes et critiques, mais surtout, profitez des richesses culturelles de notre monde !

Alors, quoi de neuf sur le front du blog ?

La cadence des chroniques s'est ralentie, puisqu'au départ, ce blog me servait à déposer les avis déjà rédigés sur des sites de vente. Après les avoir retirés de là-bas, certaines œuvres se sont retrouvées orphelines de retours client. Tant pis pour elles (ou tant mieux pour celles qui ont vu leur ratio en étoiles remonter...).
De plus, tout ce que je lis ou visionne ne mérite pas forcément un article. Certaines œuvres s'apparentent tant à des objets de consommation que je les traite comme de simples produits.

J'aurais pu continuer à chroniquer les Osez 20 histoires, qui m'ont apporté un flux impressionnant de curieux. Mais d'une part, c'est une collection qui me lasse très vite, d'autre part, l'épluchage nouvelle par nouvelle m'empêche de prendre plaisir à leur lecture.
C'est con, il m'en reste 2 ou 3 à lire, mais là, tout de suite, pas envie.

Je confirme plus que jamais mon intention de ne jamais accepter de service presse (je vous remercie de bien vouloir respecter ce choix), et d'envoyer gentiment se faire foutre les pro du putalike.

N'ayez crainte, ce blog ne tombera pas dans le cotillon et bisounours (pas en 2019, en tout cas).

Cette année, en plus de mes comptes-rendus habituels, j'ai envie de proposer d'autres horizons que le milieu littéraire. Ce dernier commence à sérieusement m'emmerder avec sa surproduction indécente, ses auteurs hystériques ou à moitié analpha-bêtes, ses blogueuses mielleuses et ses éditeurs cyniques (fermez le ban).Ça fait trop longtemps que je baigne dans cette mélasse.

Donc mon prochain billet sera sûrement consacrée à... la vie dans la peau d'une grosse, tiens !

En attendant cette marrade XXL, et d'autres sujets d'actualité qui me tiennent à coeur, je vais tranquillement reprendre mon clavier pour livrer ma première chronique 2019.

Bonne année, bonne santé, etc.