jeudi 28 septembre 2017

LE CLAN DES NOCTURNES 1 : JACOB de Jacquelyn Frank


4ème de couverture
"Les puissants et fiers démons n’ont qu’une faiblesse : la violence du désir qui les assaille les soirs de pleine lune. Leur incapacité à se contrôler a mené leur roi à leur interdire tout contact avec les humains. Et c’est le rôle de Jacob de s’assurer que cette loi soit respectée. Mais lorsque l’inébranlable exécuteur sauve la vie d’Isabella, il est impuissant face aux sentiments que la jeune fille éveille en lui.
Jacob transgressera-t-il la plus importante loi de son peuple au nom de l’amour ?"

Alors, doc, verdict ?
Impossible à terminer.
Dommage, j'ai acheté ce premier tome en suivant le conseil d'un lecteur "avisé" (oui, oui, d'accord, une autre blogueuse), mais le décalage avec mes goûts de lectrice grognon était visiblement trop important.

Bilan rapide : écriture médiocre et style lourdingue, histoire insipide et personnages stéréotypés.
Un point quand même pour la seule bonne idée ; pour une fois, on parle de démons invoqués.

Donc ce premier épisode ne m'a absolument pas convaincue.
Peut-être parce que des auteurs exceptionnels comme Kresley Cole ou Cassandra O'Donnell sont passés par là. Et si je ne suis pas fan des romances de Sherrilyn Kenyon, en matière d'univers, c'est une psychopathe de la documentation, et rien que pour cela, son travail est admirable.

Le sentiment laissé par le récit de Jacquelyn Frank, c'est l'usage immodéré de grosse ficelles, reprenant (en moins bien) ce qui a déjà été fait pour le transposer dans une communauté de démons caricaturaux et pas super malins.

Le style est pesant, l'abus d'adjectifs et de superlatifs en devient délirant.
Un extrait pour se faire une idée :
"Il laissa échapper un compliment passionné avant de pousser un grognement déchirant. Il lui saisit la nuque, referma ses larges doigts puissants autour de son cou gracile(...)"

Et c'est comme ça tout le long !

En matière d'érotisme, c'est catastrophique. La première scène de sexe aboutie s'avère interminable, complaisante, mêlant mièvrerie et crudité de façon indigeste. Les autres ne donnent pas plus envie d'être lues.
Je n'ai pas aimé l'écriture parfois maladroite, un peu grossière et sans subtilité.

Les personnages sont inconsistants et terriblement stéréotypés. Leurs actes virent au grotesque et les dialogues sombrent dans la bêtise à plusieurs reprises.
L'héroïne m'a plongée dans une dépression dont je compte me sortir en égorgeant des poneys. Caractérielle et sans cervelle, vendue comme l'intello ultime, elle nous prouve qu'un QI d'huitre peut devenir une référence en romance.

Vraiment dommage, pour une fois que les démons tenaient la vedette, ils auraient mérité plus de recherches et moins de clichés.

Selon moi, on est bien loin de la qualité d'autres séries du même genre (Demonica, les Ombres de la nuit, voire les Seigneurs de l'ombre, etc.).

Verdict : pathétique 😑

 MILADY
432 pages

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