Résumé
"Jane Hayes, 33 ans, est une jeune femme parfaitement normale et
équilibrée... Ou du moins le serait-elle, sans l'adaptation par la BBC
d' Orgueil et Préjugés qui a viré chez elle à l'obsession et
réduit sa vie sentimentale à néant. En effet, quel homme au monde
pourrait soutenir la comparaison avec Mr Darcy, joué par Colin Firth?
Et quand une parente lui laisse en héritage un séjour de trois semaines à Pembrook Park, un manoir anglais où des clientes fortunées vivent dans la peau des héroïnes de Jane Austen, les fantasmes de Jane deviennent un peu trop réels pour son bien..."
Et quand une parente lui laisse en héritage un séjour de trois semaines à Pembrook Park, un manoir anglais où des clientes fortunées vivent dans la peau des héroïnes de Jane Austen, les fantasmes de Jane deviennent un peu trop réels pour son bien..."
Acteurs
Keri Russell, JJ Feild, Jennifer Coolidge, Jane Seymour...
Alors, doc, verdict ?
Bon sang
que j'ai pu l'espérer cette VF !
Alors oui, le film comporte les mêmes défauts que le roman, soit une intrigue simpliste utilisant des personnages caricaturaux. Mais à l'image du roman qui m'avait beaucoup plu, le film m'a charmée et fait rire à plusieurs reprises (la pièce de théâtre est à elle seule un morceau d'anthologie).
La réussite tient en grande partie au choix judicieux d'un casting trois étoiles, dont une excellente Jane Seymour en tenancière rigide d'Austenland. Jennifer Coolidge force le trait dans son rôle d'american couguar, elle y est vulgaire, pétulante et férocement sympathique. Keri Russell, jeune première sur le retour, colle parfaitement au caractère de Jane, trentenaire éternelle célibataire et indécrottable romantique. Et pour une fois, JJ Feild (vu dans Northanger Abbey) est parfait dans un rôle "clone" de Darcy. Énooorme clin d'oeil, les fans auront reconnu en Rupert Vansittart (Mr Wattlesbrook), le rôle "miroir" d'Orgueil et Préjugés de 1995.
C'est amusant de compter les points communs entre Bridget Jones et Austenland. Le premier, bien entendu, c'est l'amour de Jane Austen. Mais comme dans le film de notre miss catastrophe préférée, Austenland se sert de certaines situations (scènes ou acteurs) apparus dans le film "Le journal de Bridget Jones" ou dans une des adaptations de JA produites par la BBC.
Le mélange des deux genres fonctionne étonnamment bien.
J'ai apprécié le film pour son ton léger et divertissant. Cerise sur le gâteau, une fin qui développe mieux la chute du livre, y compris les scènes ajoutées dans le parc revisité à la sauce Disneyland et le clip du générique. On le termine avec une vraie sensation de bonne humeur.
Si on reproche souvent à cette histoire de ne pas être une décalcomanie des oeuvres d'Austen, au contraire de romans "à la manière de", c'est carrément l'esprit impertinent de Jane Austen qui souffle sur cette comédie sentimentale.
Alors oui, le film comporte les mêmes défauts que le roman, soit une intrigue simpliste utilisant des personnages caricaturaux. Mais à l'image du roman qui m'avait beaucoup plu, le film m'a charmée et fait rire à plusieurs reprises (la pièce de théâtre est à elle seule un morceau d'anthologie).
La réussite tient en grande partie au choix judicieux d'un casting trois étoiles, dont une excellente Jane Seymour en tenancière rigide d'Austenland. Jennifer Coolidge force le trait dans son rôle d'american couguar, elle y est vulgaire, pétulante et férocement sympathique. Keri Russell, jeune première sur le retour, colle parfaitement au caractère de Jane, trentenaire éternelle célibataire et indécrottable romantique. Et pour une fois, JJ Feild (vu dans Northanger Abbey) est parfait dans un rôle "clone" de Darcy. Énooorme clin d'oeil, les fans auront reconnu en Rupert Vansittart (Mr Wattlesbrook), le rôle "miroir" d'Orgueil et Préjugés de 1995.
C'est amusant de compter les points communs entre Bridget Jones et Austenland. Le premier, bien entendu, c'est l'amour de Jane Austen. Mais comme dans le film de notre miss catastrophe préférée, Austenland se sert de certaines situations (scènes ou acteurs) apparus dans le film "Le journal de Bridget Jones" ou dans une des adaptations de JA produites par la BBC.
Le mélange des deux genres fonctionne étonnamment bien.
J'ai apprécié le film pour son ton léger et divertissant. Cerise sur le gâteau, une fin qui développe mieux la chute du livre, y compris les scènes ajoutées dans le parc revisité à la sauce Disneyland et le clip du générique. On le termine avec une vraie sensation de bonne humeur.
Si on reproche souvent à cette histoire de ne pas être une décalcomanie des oeuvres d'Austen, au contraire de romans "à la manière de", c'est carrément l'esprit impertinent de Jane Austen qui souffle sur cette comédie sentimentale.
Verdict : j'ai adoré
SONY
93 minutes
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