4ème de couverture
"Je m’appelle Evie, et je pensais mener une vie normale – si l’on
excepte une attirance absurde pour Jackson Deveaux, ce grossier
personnage venu tout droit du bayou, et mes nuits hantées par des
cauchemars sans nom. Le jour où ces visions ont pris le pas sur la
réalité, j’ai cru devenir folle ; je me suis trompée. Si je m’étais fiée
à ces prémonitions, j’aurais su que le Flash qui s’abattrait sur nous
détruirait tout sur son passage, qu’après cette apocalypse, je ne serais
plus jamais la même. Car j’ignore encore ce qui nous attend, mais je
suis convaincue d’une chose : l’avenir sera terrible, et les cartes qui
en décident n’ont pas dit leur dernier mot…"
Alors, doc, verdict ?
Kresley Cole est une grande romancière.
Elle a une
productivité impressionnante, s'intéresse à de nombreux genres (bit-lit, fantasy, historique, romantic suspens) et parvient toujours à proposer une histoire passionnante.
Ce premier volet ne déroge pas à la règle. Soit le récit post-apocalyptique d’une jeune fille de 16 ans, Evangeline, dont les pouvoirs liés aux arcanes de Tarot se révèlent peu à peu et annoncent de futurs combats épiques.
Je ne reviendrai pas sur l’histoire elle-même, qui se découvre au fil de la lecture, bien que les divers résumés nous laissent un a un bon aperçu des rebondissements et des personnages rencontrés.
Toutefois, j’aimerais revenir sur Evangeline, qui n’a pas fait l’unanimité parmi les lecteurs sur différents sites de lecture.
Ce personnage principal est plutôt réaliste. On a affaire à une jeune américaine populaire qui vient de fêter ses 16 ans, avec toute l’immaturité et l’inexpérience que cela implique, et qui se retrouve propulsée dans un univers dangereux où le système D et la loi du plus fort prédominent.
Ce premier volet ne déroge pas à la règle. Soit le récit post-apocalyptique d’une jeune fille de 16 ans, Evangeline, dont les pouvoirs liés aux arcanes de Tarot se révèlent peu à peu et annoncent de futurs combats épiques.
Je ne reviendrai pas sur l’histoire elle-même, qui se découvre au fil de la lecture, bien que les divers résumés nous laissent un a un bon aperçu des rebondissements et des personnages rencontrés.
Toutefois, j’aimerais revenir sur Evangeline, qui n’a pas fait l’unanimité parmi les lecteurs sur différents sites de lecture.
Ce personnage principal est plutôt réaliste. On a affaire à une jeune américaine populaire qui vient de fêter ses 16 ans, avec toute l’immaturité et l’inexpérience que cela implique, et qui se retrouve propulsée dans un univers dangereux où le système D et la loi du plus fort prédominent.
Du coup, il me semble que les reproches sur sa personnalité agaçante, jalouse et son côté boulet inutile sont
complètement hors de propos. Comme si une ado gâtée et surprotégée - certes, un peu atteinte
du ciboulot - pouvait se transformer du jour au lendemain en un remix de
Buffy et Mc Giver ! Seriously ?
J’ai aussi le sentiment que beaucoup de lectrices attendaient des scènes hot comme sait si bien les écrire l’autrice. Son choix de conserver une grande retenue (spoiler : un seul baiser) est judicieux, d’abord parce que la tension sexuelle s'en trouve renforcée, ensuite parce que ça laisse une marge de manœuvre avec d’autres personnages (on ignore encore de combien de tomes va se composer cette saga).
J’ai aussi le sentiment que beaucoup de lectrices attendaient des scènes hot comme sait si bien les écrire l’autrice. Son choix de conserver une grande retenue (spoiler : un seul baiser) est judicieux, d’abord parce que la tension sexuelle s'en trouve renforcée, ensuite parce que ça laisse une marge de manœuvre avec d’autres personnages (on ignore encore de combien de tomes va se composer cette saga).
Kresley
Cole a pris le temps de poser son ambiance, en présentant les
personnages dans un contexte « normal » avant de les plonger dans
l’horreur.
Là encore, j’ai lu beaucoup de reproches sur la lenteur (relative, hein ? On n’est pas non plus dans du Proust !) des scènes d’exposition. L’histoire est plutôt complexe, à l'image des enjeux des Arcanes. Il faut donner du corps en densifiant au maximum le passé des héros. Or cette longue présentation reste intéressante et nous instruit quant aux liens qui vont se nouer.
De plus, l'autrice a fait preuve d’ambition, en proposant plusieurs intrigues et en structurant intelligemment sa narration sur des flash-backs.
J’y ai retrouvé sa faculté à nous accrocher, malgré un nombre de pages conséquent, et une trame construite comme une série TV, avec différents épisodes, tous bien délimités et enrichissant peu à peu son histoire tout en montant en intensité.
Bref, après une lecture bouclée en deux après-midi, je me suis dit que j’avais commis une erreur. J'aurais dû attendre la sortie du 2ème volet prévue en août 2014, afin d’enchaîner les deux d’un trait. Le 3ème était prévu en VO en 2015, or la VF se fait toujours désirer en 2017, et pendant ce temps-là, mon tome 2 se sent abonné.
Là encore, j’ai lu beaucoup de reproches sur la lenteur (relative, hein ? On n’est pas non plus dans du Proust !) des scènes d’exposition. L’histoire est plutôt complexe, à l'image des enjeux des Arcanes. Il faut donner du corps en densifiant au maximum le passé des héros. Or cette longue présentation reste intéressante et nous instruit quant aux liens qui vont se nouer.
De plus, l'autrice a fait preuve d’ambition, en proposant plusieurs intrigues et en structurant intelligemment sa narration sur des flash-backs.
J’y ai retrouvé sa faculté à nous accrocher, malgré un nombre de pages conséquent, et une trame construite comme une série TV, avec différents épisodes, tous bien délimités et enrichissant peu à peu son histoire tout en montant en intensité.
Bref, après une lecture bouclée en deux après-midi, je me suis dit que j’avais commis une erreur. J'aurais dû attendre la sortie du 2ème volet prévue en août 2014, afin d’enchaîner les deux d’un trait. Le 3ème était prévu en VO en 2015, or la VF se fait toujours désirer en 2017, et pendant ce temps-là, mon tome 2 se sent abonné.
J'AI LU, qu'est-ce que tu fabriques ?
Édit du 23/09/2018 : les éditions J'AI LU ayant abandonné la bit-lit depuis quelques mois, en particulier à travers sa collection Crépuscule, il y a peu de chance de lire la suite en VF. Je trouve cela lamentable, mais c'est le triste jeu de l'édition. En espérant qu'à l'instar d'une Kate Daniels, une maison d'édition plus ambitieuse décide d'acheter les droits.
Édit du 23/09/2018 : les éditions J'AI LU ayant abandonné la bit-lit depuis quelques mois, en particulier à travers sa collection Crépuscule, il y a peu de chance de lire la suite en VF. Je trouve cela lamentable, mais c'est le triste jeu de l'édition. En espérant qu'à l'instar d'une Kate Daniels, une maison d'édition plus ambitieuse décide d'acheter les droits.
Verdict : coup de coeur 💖
J'AI LU
474 pages
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