lundi 25 septembre 2017

LA COURBE PARFAITE de Jaci Burton


4ème de couverture
"Maîtrise-t-elle vraiment les règles de ce jeu dangereux ?
Depuis quelques années, Mick Riley profite pleinement des avantages de sa carrière de footballeur professionnel et passe son temps à collectionner les conquêtes. Jusqu’au jour où il fait la connaissance de Tara Lincoln. Cette jeune mère célibataire a déjà perdu gros au jeu de l’amour et n’a aucune envie de se retrouver sous le feu des projecteurs. Même si leur unique nuit d’amour lui a prouvé que ce sportif de haut niveau savait user de ses atouts sur tous les terrains, elle préfère en rester là. Mais lorsque Mick a décidé de gagner, rien ne l’arrête. Encore moins lorsque l’objet du défi est aussi sexy."

Alors, doc, verdict ?
Ok, cette fois, c'est officiel ; Jaci Burton n'a pas sa place dans ma bibliothèque.
Le style et l'histoire m'ont laissée de glace. J'ai tout trouvé plat, facile, balisé et stéréotypé.

La seule qualité de ce bouquin ?
Sa couverture.
Elle s'adresse directement au cerveau reptilien de la lectrice, cible innocente de la grande méchante équipe marketing. Procédé déloyal mais Ô combien efficace.
 
Après avoir été légèrement distraite par la couverture, j'ai enfin pris connaissance du résumé qui m'a semblé prometteur. Hélas, les courbes du modèle étant ce qu'elles sont, mes yeux n'ont même pas effleuré l'auteur avant d'acheter le bouquin. Erreur ! Jaci Burton avait déjà commis le vieillot CHAMBRE DES DÉLICES.

J'ai tout de même tenté de mettre mes à priori de côté, mais la triste réalité m'a rattrapée. Tout ce que j'avais détesté chez JB, je l'ai retrouvé puissance mille en format long ; une écriture, une histoire et des personnages sans relief, un goût avéré pour la mièvrerie datée, et des envolées lyriques hors de propos.
 
Toutes les émotions paraissent factices. Quant à la sensualité, élément désormais inhérent à la romance contemporaine, c'est la portée disparue du roman. Les scènes de sexe sont proprettes, tièdes, sans surprise. Sans parler de la tension sexuelle inexistante.

Les personnages sortent du même moule ; bien mignons, sans aspérité, sans personnalité.

Je passe sur le rythme poussif dû aux répétitions et aux scènes inutiles qui font office de remplissage. Il y a au moins 200 pages en trop par rapport au scénario.

Pour conclure, une romance fade et une autrice que j'espère ne plus jamais croiser.

Verdict : sans intérêt 😑

MILADY ROMANCE
459 pages

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