lundi 25 septembre 2017

PRINCESSE SARA volume 1 : POUR UNE MINE DE DIAMANTS de Audrey Alwett et Nora Moretti


4ème de couverture
"Sara a toujours vécu aux Indes, quand son père, le capitaine Crewe, l'emmène parfaire son éducation dans un pensionnat de jeunes filles à Londres. Les amitiés se révèlent avec Ermengarde et la petite Lottie, et les inimitiés avec cette peste de Lavinia et surtout la directrice pète-sec : Miss Minchin Néanmoins, grâce à sa richesse et son talent dans tous les domaines Sara devient vite la star du pensionnat, d'autant que son père lui envoie des lettres surprenantes : il investirait dans des mines de diamants... Miss Minchin rivalise d'imagination pour flatter et gâter son élève, jusqu'au jour où deux avoués se présentent au pensionnat. Le capitaine Crewe est mort ruiné, laissant sa fille sans le sou."

Alors, doc, verdict ?
Découverte fortuitement en cherchant des infos sur une bande dessinée adulte (SONGES de Terry Dodson, si j'y pense, je vous en reparlerai, c'est une tuerie) je suis tombée en admiration devant la couverture.
Mais une belle couverture ne faisant pas la qualité d'un ouvrage (Jaci Burton, si tu me lis...), j'ai fait quelques recherches sur internet pour avoir un aperçu des planches intérieures.
Cette petite enquête bouclée, j'ai sauté directement et sans filet sur les six volumes sortis à l'époque (depuis, on en est au tome 10, et c'est toujours un régal).

Les ayant lu à la suite le même jour, je vais laisser un avis sur le premier tome, qui j'espère saura séduire de nouveaux lecteurs.

Adaptation minutieuse et respectueuse du livre "La petite princesse" de Frances H. Burnett LA PETITE PRINCESSE, cette bande dessinée s'est aussi largement inspirée de l'aspect visuel du dessin animé des années 80 Princesse Sarah et du film d'Alfonso Cuaron LA PETITE PRINCESSE (un chef d’œuvre baroque).

L'originalité étant d'avoir intégré des touches steampunk en totale adéquation avec l'époque du récit (le 19ème siècle en Angleterre).

Cette identité visuelle forte est encore plus développée dans le deuxième cycle (celui-ci, totalement inventé où on découvre une Sara adulte).

Le graphisme est très riche, chaque vignette est particulièrement travaillée, le style "manga" des visages s'effaçant peu à peu (les fameux grands yeux écarquillés un peu vides) à chaque nouveau tome.
La trame du roman d'origine est assez fidèlement restituée, les différentes scènes qui ont marqué ceux qui ont lu ou vu une des adaptations ne manqueront pas de les satisfaire.

Un scénario bien ficelé et une illustration soignée en font une bande dessinée d'exception.

Verdict : j'adore toute cette série

SOLEIL
48 pages 

L'ensemble des tomes déjà publiés.


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