LES HIGHLANDERS 1 : LA MALÉDICTION DE L'ELFE NOIR de Karen Marie Moning

4ème de couverture

"Après la conclusion du Pacte, le peuple des faës s'est réfugié sur la mythique île de Morar, au large des côtes d’Écosse. A la cour de Faërie, la reine Aoibheal, fâchée contre son époux, s'extasie avec malice sur le charme d'un mortel du nom de Hawk, qui a le don de séduire toutes les femmes. Aucune ne lui résiste, affirme-t-elle. Pas même elle. Ivre de jalousie, le roi Finnbheara convoque son bouffon, Adam Black, et lui ordonne de trouver une femme d'une beauté parfaite, mais indépendante, qui refusera de se laisser séduire par Hawk. Et c'est ainsi qu'Adrienne de Simone est précipitée du XXe siècle en 1513…"

Alors, doc, verdict ?

 La politique de parution il y a quelques années a entraîné une curieuse lecture de cette série. En effet, à l'époque (années 2003/2005), nous avons seulement eu droit à l'édition des suites 4, 5 et 6 de cette série.
Quand on sait que l'histoire est très semblable d'un tome à l'autre, et lorsqu'on a eu accès à ces fameuses suites avant ce premier volet, il est possible que celui-ci soutienne mal la comparaison avec les autres.

C'est en tout cas mon opinion, en particulier face à mes épisodes préférés (UNE PASSION HORS DU TEMPS et LA PUNITION D'ADAM BLACK).

J'avoue ne pas avoir noté d'évolution de style au fil des tomes, d'autant plus que je reproche régulièrement aux FEVER (série que j'apprécie beaucoup) le manque de profondeur et de maturité des personnages.

Pour en revenir à ce roman, il aura été ma première vraie déception avec Karen Marie Moning.

Outre une histoire très convenue et déjà vue, je n'ai pas réussi à m'attacher aux héros.

Comment apprécier des personnages qui s'aiment parce qu'ils se trouvent mutuellement beaux ? Comment supporter de lire ça toutes les deux pages, sans avoir envie de leur crever les yeux pour qu'ils se découvrent d'autres qualités ?

Seul élément qui m'ait réellement plu, la rencontre avec Adam Black, futur héros de son propre tome (sa fameuse "punition", qu'il a bien cherchée, d'ailleurs), ici grand méchant de l'histoire. Il s'y montre parfaitement désagréable et inquiétant.

Bref, un vilain digne de ce nom.

Le reste ne m'a pas laissé de souvenir impérissable, je le classe donc dans les lectures divertissantes sans réelle consistance.

Pas le meilleur de la série, mais celui qui pose les bases.

Verdict : moyen

J'AI LU

436 pages