4ème de couverture
"Chloé Zanders se rend à Manhattan déposer un précieux manuscrit chez
Dageus McKeltar. À peine est-elle entrée dans le somptueux appartement
qu’il fait d’elle sa captive. De longs cheveux noirs, d’étranges yeux
dorés… Dageus est-il vraiment humain ? Victime d’une malédiction, le
Highlander est devenu un fantôme. Et il se cache car, depuis des
centaines d’années, il combat des démons qui se jouent de son âme.
Malgré ses réticences, et peut-être à cause de son étrange attirance
pour lui, Chloé va suivre Dageus jusqu’en Écosse, en quête de son
humanité perdue."
Alors, doc, verdict ?
Petit clin d’œil à la couverture de 2009, c'est avec cette édition que j'ai découvert l'histoire de Dageus.
Nous
retrouvons la famille McKeltar pour suivre cette fois la romance de
Dageus le druide maudit avec Chloé la spécialiste en livres anciens. Le
highlander commence fort en séquestrant sa dulcinée pour l'empêcher de
s'enfuir, mais le récit se dilue assez vite dans la banalité d'une
intrigue déjà vue dès qu'ils posent le pied en Écosse.
Un roman sympa au demeurant, qui se lit facilement et rapidement mais quand on en enchaîne plusieurs du même genre, on commence à s'impatienter des redondances scénaristiques.
D'autant qu'ici, le personnage féminin est un peu trop stéréotypé pour me plaire.
Sa suite est d'un cran nettement supérieur, plus sexy, même si à nouveau, l'intrigue est carrément du copié/collé sur les précédents.
Un roman sympa au demeurant, qui se lit facilement et rapidement mais quand on en enchaîne plusieurs du même genre, on commence à s'impatienter des redondances scénaristiques.
D'autant qu'ici, le personnage féminin est un peu trop stéréotypé pour me plaire.
Sa suite est d'un cran nettement supérieur, plus sexy, même si à nouveau, l'intrigue est carrément du copié/collé sur les précédents.
Point de digression.
Même si l'autrice tente de nous faire passer
ses héroïnes pour des femmes de caractère et indépendantes, je trouve
qu'une fois casées, elles se coulent un peu trop facilement dans le moule de la desperate houswive, ne pensant qu'à
enfanter et abandonner une carrière intéressante. C'est flagrant lorsque l'héroïne du jour croise celles qui l'ont précédée dans les anciens tomes.
Bien entendu, ce schéma perdure malgré des héroïnes fortes et indépendantes, car il permet aux amazones du quotidien que sont les lectrices, d'assouvir une sorte de fantasme inavouable, celui d'une femme si extraordinaire qu'elle ne pourrait que séduire le guerrier brutal (et surtout viril, Graou !). L'éternel mythe de la princesse en détresse, en somme. Cela a son charme, bien entendu ! Mais aujourd'hui, j'ose croire qu'on est capable de produire des personnages moins enfermés dans ce type éducatif et social.
Bien entendu, ce schéma perdure malgré des héroïnes fortes et indépendantes, car il permet aux amazones du quotidien que sont les lectrices, d'assouvir une sorte de fantasme inavouable, celui d'une femme si extraordinaire qu'elle ne pourrait que séduire le guerrier brutal (et surtout viril, Graou !). L'éternel mythe de la princesse en détresse, en somme. Cela a son charme, bien entendu ! Mais aujourd'hui, j'ose croire qu'on est capable de produire des personnages moins enfermés dans ce type éducatif et social.
Aussi, si ce roman semble être l'un des préférés des lectrices, hélas, je ne partage pas cette opinion.
Et pour en revenir à KMM, face à une première série de romans assez semblables, les FEVER marquent un tournant salutaire dans son style.
Toutefois, c'est
une saga que je recommande dans l'ensemble, d'abord elle offre de vrais moments d'évasion et de détente, ensuite, elle construit les bases de la saga des FIÈVRE.
Verdict : moyen
Édition de 2014
J'AI LU
346 pages
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