jeudi 28 septembre 2017

WIKA 1 : WIKA ET LA FUREUR D'OBÉRON de Olivier Ledroit et Thomas


4ème de couverture
"Il était une fois un couple de fées, le duc Claymore Grimm et la duchesse Titania, et leur petite fille, Wika. Alors que le prince Obéron, ancien amant de Titania aux pouvoirs redoutables, prend d assaut le château Grimm, la petite Wika est confiée, après avoir eu les ailes sectionnées pour dissimuler sa nature, à un couple de fermiers chez qui elle grandira à l abri de tous... Treize ans plus tard, Wika, émancipée, se rend dans la capitale contrôlée par Obéron. Elle y rencontre le jeune Bran, voleur talentueux qui, entre larcins et arnaques, lui dévoile les secrets de la cité. Mais petit à petit, les pouvoirs de Wika semblent se développer, révélant sa nature de fée, et éveillent l intérêt du prince tyrannique, celui-là même qui voulut sa perte des années auparavant..."

Alors, doc, verdict ?
Oh, cette couverture qui claque sa mère !
Tout ce volume ressemble plus à un artbook qu'à une BD. 

Pour qui a grandi avec les Chroniques de la lune noire ou Requiem, le coup de crayon caractéristique d'Olivier Ledroit inspire toujours beaucoup d'émotions.

Ici, il est à l'apogée de son art, on en prend plein les yeux, son dessin s'est évidement bonifié avec le temps et a gagné en arrondi et en clarté. Chaque vignette est un émerveillement de détails, de couleurs, de finesse.
Le plaisir est complet grâce aux dernières pages présentant les esquisses et les recherches effectuées sur les décors et les personnages. C'est là qu'on décèle certaines sources d'inspiration...

Le scénario est intriguant, rythmé, cru, mais la genèse reste quand même mystérieuse, puisqu'on ne sait rien des relations entre Obéron et Titania avant leur séparation et les circonstances de celle-ci. L'histoire nous plonge d'entrée dans l'affrontement entre le duc Grimm et la louve d'Obéron. Puis saut dans le temps, on retrouve la fille du duc et de Titania, la fée Wika, dans un univers médiévo-steampunk (si si, c'est possible).
C'est un peu trop rapide, je regrette cet enchaînement de scènes spectaculaires sans prendre le temps de développer les personnages en profondeur.

Un amour arraché qui fait écho à celui de Wismerhill et Fey, des adversaires qui se révèlent au fur et à mesure, et on a là le potentiel d'une nouvelle série fascinante.

En espérant sincèrement qu'elle conserve cette qualité visuelle exceptionnelle et qu'elle fouille un peu plus les personnages.

Verdict: C'est beau !

GLENAT
72 pages

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