4ème de couverture :
"Angleterre, 1892.
A l’idée d’affronter le comte de Carlyle, dont la réputation suffit à la faire frissonner, Camille est terrifiée. Hélas, elle n’a pas le choix : son tuteur, l’homme qui l’a recueillie alors qu’elle n’était encore qu’une enfant, et qu’elle aime par-dessus tout, a été injustement emprisonné au manoir des Carlyle. Alors peu importent les rumeurs qui prétendent que le comte est l’héritier d’une redoutable malédiction qui touche quiconque essaie de l’approcher : Camille est déterminée à rencontrer cet homme et à obtenir la libération de son protecteur. Mais sa détermination vacille dès son arrivée au manoir. Car derrière le masque terrifiant que le comte porte en public, elle découvre un regard profondément troublant, celui d’un homme blessé qui détient la clé d’un terrible secret…"
A l’idée d’affronter le comte de Carlyle, dont la réputation suffit à la faire frissonner, Camille est terrifiée. Hélas, elle n’a pas le choix : son tuteur, l’homme qui l’a recueillie alors qu’elle n’était encore qu’une enfant, et qu’elle aime par-dessus tout, a été injustement emprisonné au manoir des Carlyle. Alors peu importent les rumeurs qui prétendent que le comte est l’héritier d’une redoutable malédiction qui touche quiconque essaie de l’approcher : Camille est déterminée à rencontrer cet homme et à obtenir la libération de son protecteur. Mais sa détermination vacille dès son arrivée au manoir. Car derrière le masque terrifiant que le comte porte en public, elle découvre un regard profondément troublant, celui d’un homme blessé qui détient la clé d’un terrible secret…"
Alors, doc, verdict ?
Ce
roman m’a étonnée. La couverture n'est guère évocatrice, or son contenu vaut largement le détour. Je m’attendais à une romance historique
très formatée, or c’était un a priori arbitraire, car Le Mystère
des Carlyle s’est révélé bien plus riche que prévu.
L’histoire
utilise un canevas plutôt original, puisqu’il y est question d’une
quête pour retrouver le(s) meurtrier(s) des parents d’un séduisant
aristocrate se dissimulant derrière un masque. Il est aidé
dans cette entreprise par une roturière érudite, travaillant pour
le département de l’Égypte ancienne au Musée de Londres.
Plus
que les personnages de Brian et Camille, d’un caractère trop
classique pour être inoubliables, c’est le contexte de leurs
aventures et le timing des scènes romantiques qui m’ont conquise.
Les scènes sensuelles usent de termes très chastes mais elles ont
le mérite d’exister et d’approfondir l’aspect charnel de leur
passion.
Le
langage employé et la tournure des phrases s’adaptent parfaitement
à l’atmosphère de cette fin XIXème. C’est élégant même si
certaines répétitions auraient pu être évitées tant elles sont
omniprésentes (l’incise repartit-il/elle, le « au vrai »
remplaçant éventuellement « en vérité » ou « en
fait »).
Si
j’ai eu du mal à accrocher au début, dès l’accident du tuteur
de Camille, le récit devient bien plus palpitant. Je suppose que le
problème vient du prologue qui nous plonge directement au cœur de
l’action, avant de revenir sur les événements qui ont précédé
cet épisode haletant. Or le premier chapitre est assez lénifiant.
Heureusement, cela ne dure pas.
Dès
l’entrée en scène du ténébreux comte de Carlyle, l’histoire
négocie un virage plus aventureux, où percent mystère, romance et
gros travail de documentation. J’ai d’autant plus apprécié les
références historiques, qu’elles m’ont appris de nombreuses
choses, que ce soit sur l’époque victorienne ou les découvertes
archéologiques en Égypte. Étrangement, ce n’est pas toujours le
cas des romances historiques, certaines se contentant d’utiliser le
« cadre » sans s’encombrer de crédibilité
(vocabulaire, contexte, connaissances).
Les
personnages sont bien écrits, nombreux, et même si le suspense, les
rebondissements ou le rythme ne sont pas étourdissants, l’ensemble
reste très cohérent et se suit avec intérêt et plaisir.
Un
roman qui sort de l’ordinaire, et qui sans révolutionner un genre
tout entier, divertit efficacement.
Verdict : bonne surprise
HARLEQUIN
514 pages
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