lundi 2 octobre 2017

TOURBILLONS de Judith McNaught


4ème de couverture
"Pauvre petite fille riche et malheureuse... Étouffée par son père, Meredith se jette dans les bras de Matt. Le résultat ne se fait pas attendre : Meredith est enceinte... Matt lui propose aussitôt de l'épouser. Mais sans fortune, il n'a aucune chance de convenir à son beau-père. Lequel emploi alors toute son énergie à détruire le mariage de sa fille. Avec succès. Onze ans après cette brève et dramatique union, Meredith, désireuse de se remarier, apprend que son divorce n'a jamais été légalement prononcé. Elle décide de revoir son ancien mari pour obtenir un accord à l'amiable... Matt ne l'a jamais oubliée. Aujourd'hui à la tête d'un empire financier, il tient sa revanche... Il ne donnera son accord que si Meredith accepte de lui consacrer une journée par semaine pour qu'ils apprennent à mieux se connaître. Curieux marché... Elle n'a pas le choix, de toute façon. Mais il faut se méfier des volcans que l'on croit éteints... Une étincelle et le brasier se ranime."

Alors, doc, verdict ?
Un magnifique roman racontant le destin sur plusieurs décennies d'une riche héritière, qui prend en main l'entreprise familiale avant de retomber sur son premier amour qui lui a brisé le coeur.

Cela a un côté clinquant très années 80. Ça m'a rappelé la série Dynasty,
où l'argent, les écheveaux familiaux, et les intrigues financières ou amoureuses alimentaient chaque semaine de nouveaux épisodes. TOURBILLONS a été écrit au début des années 90, et on reconnait l'atmosphère de ces années là. 
Pourtant l'écriture reste moderne.
C'est le mélange parfait entre la sensualité flamboyante et assumée de la romance contemporaine avec l'émotion, la profondeur ainsi qu'un scénario très travaillé.
S'ajoutent des caractères moins stéréotypés que dans les romans d'amour habituels.

Par ailleurs, le roman n'est pas constitué de petits intermèdes rébarbatifs entre deux scènes sentimentales. Les épisodes se déroulant en entreprise sont intéressants et constituent un socle solide pour le roman.
Je me croyais incapable de suivre ces passages moins glamours or je me suis surprise à les lire jusqu'au bout.

Une romance aujourd'hui inclassable, qui ne fait toujours pas l'objet d'une ré-édition.
Pourtant, Judith McNaught est un auteur à succès régulièrement éditée chez J'AI LU (qui a eu moins de scrupules à ressortir des livres médiocres comme La chambre des délices).
Peut-être que le contexte très XXème siècle du roman ne facilite pas la démarche.

Loin des standards actuels de la littérature sentimentale qui privilégie la surenchère érotique au détriment de l'intrigue, ce roman est plus dense, plus malin, plus classe.
Une réussite.

Verdict : j'ai adoré

FRANCE LOISIR
561 pages

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